Langouste / Lingusta
Nom scientifique: Palinuridae
En Corse, sur les 209 pêcheurs professionnels de l’île, près de 195 bateaux sont concernés par la pêche et la commercialisation de cette espèce emblématique. Elle représente aujourd’hui jusqu’à 60 % du chiffre d’affaires de ces micro entreprises artisanales
En 1956, Doumenge décrivait déjà cette pêche comme étant la plus rémunératrice et la plus régulièrement pratiquée sur le littoral rocheux de la Corse (300 tonnes par an).
On observe aujourd’hui une forte diminution des productions (65 tonnes en 2004 et 47 tonnes en 2005) qui semble imputable à une érosion du stock.
L’ensemble de la communauté scientifique ayant travaillé sur le sujet est unanime pour affirmer que le filet trémail (engin non sélectif) et sa mauvaise utilisation (calées trop longues) en sont les principales causes.
Cette technique de pêche a remplacé progressivement l’utilisation des nasses traditionnelles, dans les années 1970, puisqu’elle était plus efficace mais largement contestable pour les conséquences qu’elle entraîne sur les ressources halieutiques.
La situation de la pêche n’est pas identique tout autour de la Corse. Dans les secteurs de Bonifacio et du Cap Corse, les stocks sont plus robustes que dans les autres zones.
Dans les Bouches de Bonifacio, les stocks de poissons, protégés depuis plus de vingt ans par des mesures de gestion halieutiques, garantissent un minimum de production pour les pêcheurs professionnels, autorisant ainsi un report temporaire de l’effort de pêche sur la langouste.
Une expérimentation de pêche à la nasse conduite en 2007 par l’OEC (Parc Marin) dans la zone de la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio où se conjuguent activité professionnelle de pêche et mesures de gestion de la ressource, est particulièrement intéressante dans ses conclusions
- Taille minimale de capture : 9 cm (longueur céphalothoracique)
- Interdit à la pêche de loisir
- Fermeture de la pêche du 1er octobre au 28/29 février
En Corse, sur les 209 pêcheurs professionnels de l’île, près de 195 bateaux sont concernés par la pêche et la commercialisation de cette espèce emblématique. Elle représente aujourd’hui jusqu’à 60 % du chiffre d’affaires de ces micro entreprises artisanales
En 1956, Doumenge décrivait déjà cette pêche comme étant la plus rémunératrice et la plus régulièrement pratiquée sur le littoral rocheux de la Corse (300 tonnes par an).
On observe aujourd’hui une forte diminution des productions (65 tonnes en 2004 et 47 tonnes en 2005) qui semble imputable à une érosion du stock.
L’ensemble de la communauté scientifique ayant travaillé sur le sujet est unanime pour affirmer que le filet trémail (engin non sélectif) et sa mauvaise utilisation (calées trop longues) en sont les principales causes.
Cette technique de pêche a remplacé progressivement l’utilisation des nasses traditionnelles, dans les années 1970, puisqu’elle était plus efficace mais largement contestable pour les conséquences qu’elle entraîne sur les ressources halieutiques.
La situation de la pêche n’est pas identique tout autour de la Corse. Dans les secteurs de Bonifacio et du Cap Corse, les stocks sont plus robustes que dans les autres zones.
Dans les Bouches de Bonifacio, les stocks de poissons, protégés depuis plus de vingt ans par des mesures de gestion halieutiques, garantissent un minimum de production pour les pêcheurs professionnels, autorisant ainsi un report temporaire de l’effort de pêche sur la langouste.
Une expérimentation de pêche à la nasse conduite en 2007 par l’OEC (Parc Marin) dans la zone de la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio où se conjuguent activité professionnelle de pêche et mesures de gestion de la ressource, est particulièrement intéressante dans ses conclusions